L’envie est là, le sujet est dans votre tête et vous êtes fin prêt à vous lancer dans l’écriture de votre premier roman ! Félicitations ! Seulement, vous vous demandez comment procéder pour passer du rêve à la réalité ?
Je vous propose de découvrir les 5 étapes indispensables à tout travail d’écriture.
1. Préparer le terrain
Le travail préparatoire consiste à élaborer et poser les bases de l’univers de votre roman. Il peut s’agir du premier plan de votre livre, du schéma narratif ou bien de la création des fiches personnage.
Ce travail, plus ou moins fastidieux selon votre roman et votre « caractère » d’auteur, est souvent salutaire pour garder le cap. En effet, certaines choses ne s’improvisent pas
👉 Par exemple, si l’action de votre livre se déroule à une époque définie dans le passé, aucun anachronisme, ni aucune incohérence ne vous seront pardonnés. C’est pourquoi, il est préférable de se renseigner en amont : histoire, coutumes, climat, géographie, religion, gastronomie, infrastructures, société… Listez tout ce qui vous sera utile pour ancrer votre histoire dans une dimension réaliste.
N.B : Pour les auteurs de l’imaginaire, il vous appartient de créer cette réalité qui ne doit souffrir d’aucun manquement. Elle doit se tenir de bout en bout.
2. Prendre le temps de l’écrit
Certains d’entre vous auront besoin de quelques semaines, d’autres des mois, et d’autres encore des années. Peu importe. Chacun sa vitesse. L’essentiel est de conserver le plaisir d’écrire pour ne pas transformer ce moment créatif en calvaire productiviste.
Si vous vous sentez d’écrire un chapitre tous les matins, très bien, sinon, rassurez-vous, il n’y pas péril en la demeure. Suivre votre tempo vous permettra de :
⏰ Jouer avec vos structures pour éviter la répétition du basique « sujet/verbe/complément » ;
⏰ Rechercher le mot juste pour donner de l’épaisseur à vos narrations et descriptions ;
⏰ Continuer à vous inspirer.
👉 Pour faire simple, ne pensez pas au temps passé à l’écriture de votre livre. Écrivez, simplement.
3. Relire
Bravo ! 🙌
Le premier jet de votre manuscrit est finalisé. Maintenant, il s’agit de vous relire avec discernement pour vérifier l’adéquation entre votre récit et votre intention.
Prêter attention à ses ressentis durant la relecture est un bon moyen d’identifier ce qui mériterait une révision ou non. Par exemple, si un passage vous rend inconfortable sans vraiment savoir pourquoi, notez-le pour y revenir plus tard.
👀 La relecture est aussi un temps idéal pour traquer les petits défauts : les adverbes inutiles ou à développer, les participes présents un peu trop… présents, les adjectifs plats, les pléonasmes, les répétitions de mots et tics d’auteur, etc.
Vous l’aurez compris, ici il s’agit de PEAU-FI-NER avant la quatrième étape
N.B : Au passage, n’hésitez pas à corriger les fautes d’orthographe si vous en rencontrez.
4. Être relu
Le plus difficile : confronter son travail à un premier regard extérieur.
C’est une phase particulière qui peut s’avérer stressante mais le but pour vous est d’obtenir un avis concret et précis quant à la cohérence de votre récit.
Toutefois, gardez en tête que vous êtes l’auteur, vous êtes donc autorisé de ne pas être d’accord avec votre bêta-lecteur (encore heureux 😋). Sans non plus tout rejeter en bloc, gardez les commentaires qui vous semblent les plus pertinents pour vous préparer à la cinquième et dernière étape.
(Vous trouverez un post complet sur la bêta-lecture en cliquant ici.)
5. Réécrire
À l’appui des phases 3 et 4, la réécriture vous tend les bras.
🧐 Mon conseil : refaites cet exercice jusqu’à satisfaction, c’est-à-dire, jusqu’à l’intime conviction d’être parvenu à la version la plus aboutie de votre manuscrit.
On dit que sept réécritures sont nécessaires. À mes yeux, il n’y a pas de règle. Que vous fassiez une, deux ou dix-huit réécritures, cela vous appartient.
🎉 Et voilà, votre manuscrit est fin prêt pour entrer dans le second temps : celui de l’édition. Mais cela, nous le verrons en détails dans un prochain article.
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Cathy Mandonnet
Accompagnatrice d’auteurs indépendants
