Invitation à la curiosité, la première de couverture (première de couv’ ou première) est celle qui va décider votre futur lecteur à se saisir de votre livre. C’est pourquoi elle mérite toute votre attention. Voyons-en détail sa composition.
L’identité visuelle
La première information communiquée par votre couverture est l’univers auquel appartient votre livre.
👉 La photographie ou l’illustration, la police de caractères et les couleurs utilisées sur votre première incarnent non seulement votre genre littéraire, mais aussi votre empreinte d’auteur.
Ici pas de hasard, ni de choix par dépit ! En tant qu’auteurs auto-édités votre « image de marque » passe aussi au travers de ces codes.
Au fur et à mesure de vos publications, ils vont assurer une continuité dans votre identification d’auteur et créer une « harmonie » pour l’ensemble de votre bibliographie. Les choix que vous ferez sur votre première publication auront de fortes de chances de se retrouver sur les suivantes. C’est un peu comme une charte graphique pour une entreprise.🤗
C’est pourquoi il est important d’avoir une couverture qui vous ressemble et à votre goût, sans toutefois perdre de vue, que votre livre appartient à un genre littéraire : romance, fantasy, thriller…
👀 Le mieux est d’observer votre concurrence pour vous positionner. N’hésitez pas à noter ce que vous aimez ou pas, et identifiez la meilleure façon de vous démarquer.
Vous pouvez aussi faire appel à des maquettistes, graphistes et professionnels du livre qui vous aideront à trouver vos codes, ceux qui ne ressemblent qu’à vous !
Le titre
Celui-ci suppose le ton de votre histoire, mais aussi l’objet de votre livre : de quoi va-t-il parler et de quelle manière ? Le titre résume à lui seul votre livre en très peu de mots.
Trouver le titre juste est pour tous les auteurs un exercice particulier. Ne vous inquiétez pas si cela prend du temps, c’est tout à fait normal. Je vous énumère, ci-dessous, quelques astuces pour vous aiguiller dans votre recherche du titre idéal :
👉 Évitez un titre compliqué ou imprononçable : Le bouche-à-oreille est l’un des premiers moyens de recommandation d’un livre. Afin de faciliter sa mémorisation, il est préférable d’employer un titre intelligible et accessible.
👉 On va de même éviter un titre passe-partout : Le risque, ici, est de se noyer dans la multitude de titres similaires. Par exemple, s’il comporte le mot « chevalier », il sera plus difficilement repérable parmi les titres contenant ce même mot (20 000 résultats sur Amazon).
👉 Choisir un mot étranger : Le titre doit se référer au contenu du livre. À moins que votre récit ne se déroule dans un pays anglo-saxon ou que votre personnage principal soit anglais ou américain, il n’y a pas de logique à ce que votre titre soit en anglais (idem pour toute autre langue, vivante ou morte).
Peu de mots donc, mais à bien choisir ! Votre livre est unique et mérite un titre tout aussi singulier.
❗ Au risque de me répéter : prenez le temps qu’il vous faut pour choisir un titre qui sonne juste. Enoncez-le, testez-le, vérifiez-le ! Vous pouvez aussi vous entourer des personnes qui vous soutiennent dans votre parcours d’auteur et, pourquoi pas, en faire un jeu, paperboard à l’appui ! Mais dans tous les cas, pas de précipitation.
Le nom d’auteur
II peut être le dernier comme le premier élément visible de votre couverture.
👉 Soit il s’agit de votre première publication, et dans ce cas, votre nom n’évoquera rien à vos potentiels futurs lecteurs. Ce qui est tout à fait normal. D’ailleurs, beaucoup seront enchantés et curieux de découvrir un nouvel auteur. Si le titre et l’esthétique de la couverture leur plaisent, ils chercheront à savoir qui vous êtes par le biais de votre bio d’auteur. Soyez-en certains ! La mini bio se trouve en général en quatrième de couverture. J’en parlerai dans mon prochain article.
👉 Soit, vous avez déjà publié un livre et avez vendu quelques centaines d’exemplaires. Vos premiers lecteurs seront alors ravis de vous retrouver. Ici, c’est votre nom qui va inciter le lecteur à se saisir de votre livre. Si vous parvenez déjà à ce résultat, félicitations !
Dans les deux cas, votre nom doit rester identifiable et lisible sans vampiriser le titre.
À ce stade, si le lecteur décide de regarder la quatrième de couverture, vous venez de franchir une sacrée étape ! Et la moitié du chemin à parcourir, dans la vente de votre ouvrage, est derrière vous.
Prochain article : la quatrième de couverture ! 😎
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Cathy Mandonnet
Accompagnatrice d’auteurs indépendants