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Quatre questions que vos lecteurs ne devraient jamais se poser. Cela semble être une évidence, mais lorsqu’un roman s’étire sur une centaine de feuillets, certains manquements peuvent apparaitre par inadvertance. Alors comment s’en prémunir ?
On garde en tête que la magie n’existe pas !
Comment et Pourquoi sont les deux questions que j’annote le plus souvent quand je relis un manuscrit.
Cela peut paraitre simpliste, mais quand on sait qu’à lui seul un pourquoi qui reste sans réponse peut flinguer toute la cohérence d’un récit, mieux vaut y regarder à deux fois.
👉 De quoi s’agit-il exactement ?
De ne laisser aucune information donnée au lecteur sans justification, voire développement. Quel que soit le genre littéraire que vous empruntez, si l’information délivrée n’a pas d’explication logique, alors elle n’est pas croyable et le lecteur, pas dupe, ne pourra y adhérer.
Il en va de même avec la résolution d’une intrigue : Dans la vie les coups de chance et de hasard arrivent, dans un récit, c’est beaucoup plus difficile. En gros, votre lecteur ne devrait jamais se dire « ouai, comme par hasard ! »
🧐 Exemple (caricatural) : Votre personnage trouve un parapluie abandonné pile-poil au moment où il se met à pleuvoir. Déjà dans la vie c’est peu probable, mais alors dans un roman, n’en parlons pas !
Comment et Pourquoi sont les bases de la cohérence de votre récit.
Ce qui vous parait logique, ne l’est pas forcément pour votre lecteur.
On balise le chemin
😎Imaginez : Vous êtes dans la forêt, sur un GR. Grâce aux repères qui ont été positionnés, vous pouvez vous orienter avec tranquillité dans cet endroit inconnu mais sympathique.
Soudain, vous constatez que vous n’avez pas vu de balise depuis un sacré moment, d’ailleurs vous ne savez plus trop où vous êtes. Peut-être le mieux est de revenir sur vos pas, au risque de tourner en rond ? Ou bien, admettre d’être perdu et continuer droit devant en croisant les doigts pour retrouver votre chemin ? Dans tous les cas, vous commencez à en avoir gros, et la balade sympathique se transforme en calvaire. Au point de ne vouloir qu’une chose : Rentrer chez vous ! 😭
Alors oui, j’use d’une métaphore poussée à son paroxysme. Ici, la forêt est votre récit, les balises sont les repères spatio-temporels et rentrer chez soi, signifie fermer le livre pour toujours.
👉 Où et Quand, dans l’euphorie de l’écriture passent souvent à la trappe. Pourtant, ce sont ces « petits » oublis qui, mine de rien, créent les plus grosses incohérences. Si votre récit n’est pas balisé dès son écriture, l’étape de réécriture risque d’enfoncer le clou et votre protagoniste qui a 15 ans en 1970, peut se retrouver grand-père en 1980.
⭐ La solus ? Faire un tableau (pas glamour je sais).
Prenez ce que vous voulez : une appli en ligne, un tableur Excel, un bout de papier et dressez un tableau avec dates et lieux pour chacun de vos personnages. On n’a pas trouvé mieux pour savoir « Qui est où et quand ».
On met la forme et le fond sur un pied d’égalité
👀 À force d’écrire, de relire, de réécrire, et ce, un millier de fois, on ne s’attache plus aux détails de son récit. D’ailleurs, la plupart du temps, en phase de relecture, on se concentre davantage sur la forme que sur le fond, pensant que ce dernier va de soi. Que nenni ! La relecture sert aussi à s’assurer que le message est bien passé.
La question numéro uno à se poser en phase de relecture : « L’information que je donne est-elle cohérente ? »
La solution par excellence reste la relecture par un tiers. Un œil neuf jeté à votre manuscrit sera à même de débusquer la moindre incohérence.
Et si vous avez besoin d’aide à cette étape, contactez-moi !
Cathy Mandonnet
Accompagnatrice d’auteurs indépendants